• Tristesse

    Sali-Salut~

    C’est moi ! (nan sans dec’ -.-‘) Je viens à vous pour vous présenter un petit texte que j’ai écrit en tombant de nouveau sur le concours qui a fait naître "Nuit d’été" et "Tempête". Décidément, je l’aime bien ce concours.

    Enfin, trêve de bavardages, allons-y !

     


     

    Cela devait bien faire plusieurs heures qu’elle n’avait pas bougé. Tout le monde était parti. Tout le monde l’avait laissé, indifférents à sa tristesse. Seule, dans ce monde de noir et de blanc, elle pleurait. On entendait dans la gare déserte les cris de son désarroi. Elle s’était assise à même le sol, et avait niché sa tête au fond de son joli pull en laine blanche. Ce cadeau qu’il lui avait offert. Il était désormais trempé par les larmes qui coulaient en abondance le long de ses fines joues. La robe blanche qu’elle avait achetée pour l’occasion, salie, ne servait plus à rien. Elle avait abandonné ses plus belles chaussures à talon pour que ses pieds nus puissent profiter de la fraicheur du sol. Elle s’abandonnait à son malheur, qui avait laissé indifférente  toute la populace qui s’agglutinait dans la gare sans se soucier des autres.

    Elle se remémorait comment il l’avait rejeté, alors qu’elle l’avait attendu à la gare durant des heures. Il avait nié la connaitre. Devant ses amis, il l’avait traité comme une étrangère, elle qui l’avait aimé pendant des années. Elle avait été humiliée. Elle qui s’était faite belle pour le revoir, elle qui avait mis le joli pull en laine blanche qu’il lui avait offert pour son anniversaire. Il l’avait détruite.  Elle n’était plus qu’une pauvre coquille vide. Elle s’était effondrée. Les passants ne faisaient que s’écarter sur son chemin, indifférents à son désarroi. Puis, petit à petit, la gare s’était vidée, la laissant seule avec ses sinistres pensées.

    Soudain, des pas se firent entendre, résonnant comme pour accentuer le vide silence qui était maintenant rompu. Les pas se rapprochèrent peu à peu, puis la voix d’un vieil homme retentit doucement derrière elle.

     - Madame ! Que faîtes-vous encore ici !

     - Mademoiselle… corrigea-t-elle entre deux sanglots désespérés.

     - Vous devez avoir froid. Venez avec moi, murmura-t-il en la relevant délicatement comme si elle allait se casser. Il y a une machine à café à côté de la billetterie. Cela vous réchauffera.

     


     

     

     

    Alors ? Comment l'avez-vous trouvée ? J'attends vos avis ^.^

    Tristesse


    13 commentaires
  • Mini-One Shot : Tempête

    Bonjour !

    Aujourd'hui, je vous poste un autre de ces petits concours que je faisais quand je m'ennuyais, toujours sur le même site que pour "Nuit d'été". Mais cette fois, je ne l'avais pas déjà posté sur mon autre blog ! (enfin de l'inédit !)

    Bref, c'est partit !

     


     

    J’étais seul. Impuissant. Sous ce ciel d’un gris métallique, observant les crocs monstrueux de la vague qui allaient bientôt se refermer sur moi, je fis ma dernière prière. Prière pour ma famille restée à terre, qui pleurerait surement ma mort pendant des mois, voire des années. J’entendais le bruit sourd du fracas de l’eau. Prière pour mes hommes, mes compagnons de route, ayant tous succombé à la première tempête qui nous avait touché, et dont les corps perdus dans la mer seront bientôt rejoints par le mien.  Je sentais les fines gouttelettes qui jaillissaient de la vague et qui perlaient sur mon corps. Prière pour tous les valeureux guerriers des mers qui moururent en héros parmi les tempêtes. L’odeur salée de l’air marin s’engouffrait avec force dans mes narines. Prière pour mon voilier, mon fidèle camarade, témoin de mes nombreuses aventures par-delà les océans. Je voyais, comme au ralenti, les crocs du rouleau se refermer doucement sur moi. C’était la fin. J’écartais mes bras, face à la vague, écoutant une dernière fois le bruit de la mer, sentant une dernière fois le toucher de l’eau, humant une dernière fois l’odeur marine. L’océan m’avait offert la liberté, il me la reprenait aujourd’hui. Ma dernière prière fut pour la mer, qui peut à la fois être meilleure amie et pire ennemie. La vague s’abattit sur moi avec un fracas assourdissant, puis le silence se fit.

     

     


     

    Voilà (très court, une fois encore), envoyez les avis !

    Tempête


    11 commentaires
  •  

    Mini-One Shot : Nuit d'été

     

    Ohayo les n’amis ! Comment vous allez bien ?

    Sans plus tarder, voici une petite mini nouvelle (mais vraiment mini mini) que j’avais posté sur mon ancien blog (oui oui, encore). Je l’avais fait en tombant sur un p’tit concours d'un site.

    Enjoy !

     


     

     

    J’y suis. Sur la plage où il m’a donné rendez-vous. Mais il n’est pas là. J’ai mis ma robe bleue, et coiffé mes longs cheveux bruns. Je m’arrête de marcher un instant. Le reflet vacillant de la lune sur l’océan me fascine. Je m’assoie, pour mieux le contempler. Mais que fait-il ? Ça fait combien de temps, déjà ? Il me semble que j’attends depuis une éternité. Je tripote nerveusement l’une de mes mèches. Viendra-t-il ? Je n’en peux plus. Je me relève. Je fais quelques pas. Lui est-il arrivé quelque chose ? Je retire mes chaussures, et trempe mes pieds dans l’eau claire. M’a-t-il posé un lapin ? Je m’affole. Que faire ? Rentrer chez moi, ou attendre encore un peu ? Je choisis la deuxième solution.

    J’avance dans l’eau, pour essayer d’atteindre le reflet argenté de la lune. L’eau m’arrive aux cuisses. C’est agréable. Mais le bas de ma robe est trempé. J’avance encore. Tant que j’y suis, me dis-je. J’ai de l’eau jusqu’à la taille. Des larmes coulent lentement le long de mes joues. Va-t-il se décider à venir ?! J’en ai marre. Je plonge, puis me laisse flotter à la surface. Je suis tellement bien… Non seulement ma robe est trempée, mais en plus, mes cheveux aussi. Ce n’est pas grave. De toute façon, à cette heure-ci, je sais bien qu’il ne viendra pas.

    - Umi ? Qu’est-ce que tu fais dans l’eau ?

     Je me retourne. Il est là, essoufflé, un bouquet de fleurs dans les bras. Je fais la moue, pour bien signifier que je lui en veux pour son retard, mais au fond, je suis folle de joie. Il est venu, finalement.

    - Je suis vraiment désolé ! s’exclame-t-il. Quand je suis arrivé à l’arrêt, le dernier bus venait juste de partir.

    - Bon, allez, je te pardonne si tu me rejoins.

     

     


     

    Alors ? J’attends vos avis !

     

    Nuit d'été

     


    5 commentaires
  •  

     

    Prisonnier

     

    Coucou !

    Ici Momo-chwan en direct de… Mon blog. Aujourd’hui, je vous mets une petite nouvelle que j’ai écrite il y a une éternité et que j’avais mis sur mon ancien blog (les premiers articles seront sûrement des textes déjà postés sur mon ancien blog, désolée pour celles qui me connaissaient déjà ^^’)

    Bref, c’est parti ! 


     

    Bonjour, moi c’est James. James Never, 20 ans. Je travaille comme gardien dans une prison ultrasecrète du grand nord de la Russie. Elle se compose de plusieurs bâtiments, de A à D, le A étant dédié au détenus les moins dangereux et le D aux pires criminels. Avant, j’étais affecté au A, mais récemment, j’ai été assigné au bâtiment D, dernier étage, car le précédent gardien s’est suicidé. Donc forcément, je flippe. Enfin bon, il faut faire avec.

    C’est ce matin que je commence. Je me présente à l’entrée. On me fouille, on me passe au détecteur, on me donne mon uniforme, puis on m’indique un vestiaire pour me changer. Dès que je suis prêt, on me fournit un fusil. Je monte lentement les marches qui mènent au 11ème étage, le dernier.

    Je repense à ce dont m’avait parlé un collègue. Un détenu du 11ème, immobile, regardant par sa fenêtre, et dont on avait jamais entendu la voix. Mais pourtant respecté de tous. Personne ne sait ce qu’il a fait pour se retrouver ici. Il doit être sacrément balèze. Mon appréhension laisse place à de la curiosité. Je gravis les marches de plus en plus vite. Je remarque que, plus on monte les étages, plus il fait sombre. J’ai peur. Je ralentis. J’aperçois le bout de l’escalier. J’accélère. Ça y est, je suis arrivé. Un long couloir s’étend de part et d’autres de moi, où s’étalent les cellules.

    Je décide d’explorer un peu. Au hasard, je prends à droite et commence à observer les détenus. Pour la plupart, ils sont très impressionnants, grands et forts, à part quelques rares maigrichons. Pas comme au bâtiment A en tous cas. Ils chuchotent entre eux à travers les barreaux. Ils parlent surement de moi. Je me sens observé, j’accélère. Je remarque quelques femmes. Ah oui, c’est vrai, cette prison est mixte. Il n’y avait pratiquement pas de femmes dans le bâtiment A. Bizarrement, j’ai l’impression que plus j’avance, plus c’est silencieux. Je vois le bout du couloir. Je remarque que la plupart des cellules sont vides, ou occupées par de vieux gâteux à moitié fous. Ils doivent être là depuis un moment, ceux-là. Soudain, je m’arrête. Je suis arrivé au bout du couloir, devant la dernière cellule. Celle-là est occupée.

    Une fille. Elle doit avoir environ 18 ou 19 ans. D’une maigreur repoussante. Mais de magnifiques cheveux longs, d’un noir de jais. Tournée vers la fenêtre, immobile. Elle dégage une étrange aura, comme si de la haine émanait de son être. Elle ne se retourne même pas. J’ai la désagréable impression qu’elle m’ignore. Frustré, je toussote. Elle ne réagit pas, gardant son regard tourné vers la fenêtre, comme si quelque chose d’extrêmement important s’y passait. Ce qui ne risque pas de se produire, en plein désert enneigé. Elle m’énerve vraiment, celle-là.

    Soudain, les paroles de mon collègue me reviennent en mémoire. Ce fameux détenu du 11ème… C’est une fille ! C’est donc elle, le prisonnier que tout le monde respecte, qui n’a jamais prononcé un mot depuis son arrivée en prison. J’essaye de me rappeler la date de son emprisonnement, mais impossible d’y arriver. Je me demande depuis combien de temps elle est là. En la voyant, j’ai l’impression que c’est depuis l’éternité, mais vu son âge, elle n’est entrée que récemment. Qu’est-ce qu’elle a bien pu faire, pour mériter la prison à vie ? En la voyant, elle paraît inoffensive. Seul son aura la trahit. Une aura sombre d’où je perçois une haine immense. Beaucoup de mystère plane autour d’elle. Je me promets de chercher son dossier demain dans la salle des archives. Au moins, j’aurai de quoi m’occuper, parce que l’air de rien, on s’ennuie dans cette prison.

    Je repars vers l’escalier, puis prend à gauche. Je reconnais certains détenus : tous de grands criminels qui en ont fait baver au monde entier. Ils me fixent tous. Flippants. Ils cherchent à me déstabiliser ou quoi ? Je comprends pourquoi le précédent gardien s’est suicidé. Vivre ça tous les jours, c’est l’enfer. Je reste longtemps à patrouiller le long des couloirs. Soudain, la cloche sonne. Libération ! Mon tour de garde est terminé ! Courant presque, je fonce vers l’escalier. Mais peu avant de l’atteindre, un prisonnier tend son bras à travers la cellule. Je me prends les pieds dedans, et tombe lamentablement. J’entends les rires des détenus de tout l’étage. Ils se moquent de moi. Pour se faire respecter, c’est pas le meilleur moyen… Je me relève et descends l’escalier le plus vite possible. La journée est finie. Les autres risquent d’être longues…

    Comme promis, le lendemain, avant mon service, je me rends aux archives. Je suis un nouvelle fois fouillé, puis passé au détecteur, avant de pouvoir entrer. Des couloirs et des couloirs à perte de vue se dessinent devant moi. Je me dirige vers la partie dédiée aux détenus, puis cherche. Cherche. Avant de trouver un profil qui correspond à la fille mystère.

    Cloe McFlight, emprisonné à vie pour tentative d’acte de terrorisme sur le président, après avoir tué ses parents, à 16 ans, il y a trois ans. Wow ! Elle est emprisonnée depuis longtemps, quand même. Elle a d’abord été placée dans une prison pour mineurs, puis transférée ici. Elle a un sacré palmarès, pour une fille de seulement 19 ans. Enfin bon, il faut que j’y aille, je vais être en retard. Je range le fichier à sa place, puis me dirige vers la sortie.

    Je suis en haut de l’escalier, au 11ème. J’aimerais bien lui parler, à cette fille. Je tourne à droite, et fonce vers le bout du couloir, en prenant bien garde de marcher au milieu pour que les prisonniers ne me refassent pas le coup du croche-patte. Sur le chemin, un vieillard, qui avait surement compris où j’allais, me lance :

    - Ça ne sert à rien, elle ne te parlera pas.

    Je ne me retourne pas vers lui, et continue mon chemin. Je suis presque arrivé. Je ralentis un peu avant de m’arrêter devant sa cellule. Elle est toujours à sa place, mais je remarque un plateau de nourriture vide, par terre. Finalement, elle ne fait pas que regarder dehors. C’est déjà ça. Je m’assoie devant la grille et réfléchis à un moyen de la faire parler. Une idée vient à moi. Je me relève, puis murmure :

    - Pourquoi as-tu commis ces crimes ?

    Elle sursaute. Elle se retourne doucement. Gagné. Que vas-t-elle faire ? Je le saurai très vite. Elle se lève, et avance lentement vers moi. Je peux voir son visage. Pâle, il parait presque transparent. Ses yeux. Rouges. Pas rouge feu, mais rouge sang. Je recule. Elle me fait peur. Elle avance. J’arrête de reculer. Ses yeux de sang m’hypnotisent. J’avance. Elle avance. Nous sommes proches, à présent, seul la grille nous sépare. Elle ouvre la bouche. Va-t-elle parler ? Non, elle la referme. Elle tourne la tête de gauche à droite, avant de me fixer à nouveau. Non. C’est ce qu’elle veut dire. Non ? Que signifie ce « non » ? Son regard me supplie. Soudain, je comprends ce qu’elle veut. Je repose ma question.

    -As-tu commis ces crimes ?

    Ses yeux s’illuminent. Elle refait ce même geste. Ce signe me dit qu’elle est innocente. Est-ce la vérité ? Ça, je ne suis pas en mesure de le savoir. Mais ses yeux. Ses yeux me supplient de la croire. Je n’en sais rien. Je lui jette un regard interrogateur. Ses yeux s’assombrissent. Elle s’apprête à retourner observer par la fenêtre, d’un air résigné. Instinctivement, je passe mon bras à travers les barreaux, et attrape le sien. Elle se retourne vivement vers moi, manquant de tomber. Ma main tiens toujours fermement son bras. Elle tremble. Elle a peur. Peur de moi. Je lâche son bras, et le retire doucement. Elle semble apaisée. Elle ne ressemble pas à une criminelle. Si je ne savais pas qui elle était, je la classerais dans la catégorie des victimes. Pas dans celle des tueurs. Son regard me supplie toujours de la croire. Je le voudrais bien, mais…

    - Est-ce que tu peux parler ? questionné-je.

    Elle ouvre la bouche, mais aucun son n’en sort. Elle n’y arrive plus. Elle n’arrive plus à parler. Après ces trois ans sans prononcer un mot, ça se comprend. Elle ne pourra peut-être plus jamais parler. Mais son regard. Son regard si déterminé me laisse croire qu’elle y parviendra. Qu’elle parviendra à me révéler la vérité. Je la crois. Son regard m’a convaincu. Ses yeux rouges sang, ils ont fait bien plus que ce que tous les mots de la terre pourraient me dire. Moi, James Never, 20 ans, je sais que cette fille est innocente. Et je veux savoir comment elle s’est retrouvée là.

    Je suis arrivé en haut de l’escalier. Ca fait maintenant deux mois que je viens tous les jours voir Cloe. Elle ne parle pas encore, mais elle retrouve parfois le sourire. Je lui raconte beaucoup de choses. Je lui parle de ce que j’ai fait la veille, des actualités… Je sais que ça lui fait du bien, de savoir ce qui ce passe de l’autre côté de la fenêtre. Elle qui rêvait de prendre son envol, comme un oiseau, et de retrouver sa liberté enlevée injustement. Elle a repris des couleurs, et ses yeux rouges ont retrouvé tout leur éclat. Avec elle, je me sens bien. Je peux tout lui dire, elle m’écoute patiemment, parfois durant des journées entières. Je suis devant sa cellule. J’ai hâte de lui raconter ma journée d’hier. Je lance :

    - Salut, Cloe.

    - Bonjour, James.

    Elle a parlé.

     


     

    Voilà ! Alors, qu’est-ce que vous en pensez ?

    NON. Je ne ferai pas de suite, pour ceux qui allaient poser la question.

    Bye ~

     

    Prisonnier

     


    33 commentaires
  • Bienvenue

    « La mémoire se perd ; mais l'écriture demeure. »

    Ohayo mina

     Bonjour ! Ici Momo-chwan, créatrice de ce petit blog perdu au milieu du web. Si tu es tombé(e) ici pas hasard, je t’en prie, ne repars pas tout de suite !

    Tout d’abord, je pense qu’il serait d’usage que je me présente. Je suis un chat une fille, dont les passions sont la lecture, l’écriture et le dessin. Vous ne verrez ici aucun de mes gribouillages, ne vous inquiétez pas, seulement des nouvelles que j’écris lorsque l’inspiration me gagne (c’est-à-dire pas très souvent). Sinon, je suis aussi une immense passionnée de mangas et d’animés en tous genres, mais mon blog n’en parlera pas (ou alors juste quelques allusions, rien de plus).

    Niveau caractère, je suis… Hem… Spéciale. Je suis lunatique et rêveuse, et il m’arrive souvent d’écouter une conversation un moment puis de décrocher complètement alors que la personne me parle toujours ^^’ Sinon, je suis plutôt sympathique lorsque je suis de bonne humeur, le plus souvent lorsque je suis seule (moi, asociale ? non…).

    Sinon, en ce moment, si je n’écris pas grand-chose, c’est normal. Je suis en pleine méditation sur le sens de la vie Je cherche une idée pour écrire une histoire en plusieurs chapitres. En attendant, tu peux… Hem… *cherche une idée*

    Si tu as quelque chose à me demander, n’hésite pas, je suis là pour ça. Je te souhaite de passer un excellent séjour sur mon blog !

    Bye~


    32 commentaires