• Bonjour !

    Voici un petit texte écrit à la va-vite, mais bon… Enjoy !

     


     

    Assise sur ce fauteuil, je pianote lentement sur mon ordinateur. Que faire ? Qu’écrire ? Cette question se répète inlassablement, attendant une réponse qui ne vient pas, et qui ne viendra peut-être pas avant un moment. Je reste plantée devant mon écran, de moins en moins patiente. Sur quoi écrire ? Quel thème aborder ? Cette interrogation reste en suspens. Je vais sur internet, et tape ce simple mot dans mon moteur de recherche. Rêve.

    Devant moi se chevauchent des images diverses. Puis une. Je clique dessus. De l’eau s’étendant jusqu’à l’horizon, sous un soleil irréel. Des nuages sont parsemés dans le magnifique ciel azur. Mais ce qui m’obsède le plus dans cette image, c’est la mer. Ou l’océan, je ne sais pas. Ces petites vaguelettes d’un bleu profond qui semblent bouger d’elles-mêmes si on les regarde attentivement. Ce reflet blanc qui illumine l’eau. Cet horizon si lointain mais pourtant si proche.

    Et là, j’écris. Je ne peux pas m’arrêter, comme si cette idée allait s’envoler si mes mains ne restaient pas collées au clavier. Une envie irrésistible de conter mon émerveillement, mon émotion devant cette vision de rêve, ce paradis qui parait si réel. Cette aventure qui se dégage de l’image. C’est si… Parfais. J’aimerais tant plonger dans cette eau, nager parmi ces vagues, me rapprocher de cet horizon. Mais…

     - Momo’ ! A table !

     - Oui oui m’man, j’arrive…

    Seulement voilà : parfois, le rêve s’enfuit pour laisser la place à la triste réalité…

     


     

     

    Tadaaa !

    C’était donc un petit texte qui montre très bien ce qui se passe lorsque je cherche une idée pour écrire ^^ 

    Bye ~

     

    Rêve d'un instant

     


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  • Joyeux noël !

    Mes parents m’ont offert des figurines de Rin et Len Kagamine !! Je suis trop heureuse !! Quoi, comment ça on s’en fout ?! Bref. Alors aujourd’hui, je vous offre une petite nouvelle (que j’étais sensée poster avant mais bon finalement je peux la poster pour le 25)

    Bonne lecture ^^

     


     

     

    Les lumières scintillaient le long de la grande rue piétonne où je marchais tranquillement, perdue parmi la foule de personnes qui se pressaient devant les étals du gigantesque marché de noël. L’allée était parsemée de décorations colorées qui brillaient et illuminaient les passants. Tout le monde semblait heureux. Les uns faisaient les boutiques avec leurs amis, les autres se promenaient main dans la main, admirant les étals du grand marché. J’étais malheureusement bien loin de l’humeur joviale et enjouée de tous ces gens.

    Je marchai doucement dans la grande artère jusqu’à tomber sur un croisement. Là, je tournai à droite, m’éloignant peu à peu de l’euphorie générale, à mon plus grand soulagement. Lorsque je fus assez loin, je laissai ma tristesse exploser au grand jour. Je gémissais doucement tandis que mes larmes se mirent à couler à flots le long de mes joues. Cela faisait désormais cinq ans. Cinq ans depuis ce jour maudis. Je hais cette soirée. Je hais noël. Ce vingt-cinq décembre où tout a basculé. Et tout ça par ma faute. Dire qu’il venait chez moi pour me souhaiter un joyeux noël.

    J’arrivai enfin à destination. Plus aucun bruit ne parvenait à mes oreilles, j’étais dorénavant assez loin du marché. Je marchais entre les tombes du cimetière pour parvenir à la sienne. Je pouvais y aller les yeux fermés, étant donné le nombre de fois où je m’y étais recueilli.  Lorsque je fus devant sa sépulture, je tombai à genoux, les mains jointe comme pour une prière. Qui n’en était pas une. Il ne s’agissait que d’un silencieux cri de désespoir qui ne pouvait se lire que sur mon visage mouillé de larmes.

    Cela faisait surement des heures que j’étais là, persistante malgré le froid qui s’était installé, lorsque je sentis sur ma joue se déposer un flocon, puis un autre. Au bout de quelques minutes, mes cheveux ainsi que mon visage étaient recouverts d’une fine pellicule de neige. Je fermai les yeux, fascinée par l’étrange sensation de paix que m’apportaient ces petits flocons qui rafraichissaient à chaque fois une petite parcelle de ma peau pâle et humide.

    Les heures passaient, je ne bougeais pas. Petit à petit, la sensation de froid s’envolait, remplacée par un étrange vide qui s’accentuait de plus en plus.  J’étais recouverte de neige, comme enfouie dans un lit douillet. Soudain, un vent glacial. Puis une voix. La sienne. J’en suis sure. Certaine. Son timbre doux, sa voix suave, veloutée, qui s’adresse à moi de son habituel ton joyeux mais qui paraissait pleine d’émotion en ce moment :

    - Lindy…

    Je ne répondis pas, et gardai les yeux fermés, embués de larmes. Il ne pouvait pas être là. Impossible. Il était mort. Mort. A cette pensée, je tressaillis. Je ne bougeais pas, mais bientôt je sentis la chaleur de sa main sur ma joue, essuyant avec douceur chacune de mes larmes salées. Lentement, sa main glissa vers le haut de ma tête, jusqu’à arriver à son sommet. Là, il ébouriffa gentiment mes cheveux comme il avait l’habitude de faire, et ria un instant avant de lancer :

    - Ouvre les yeux, p’tite fille ! Ça fait longtemps qu’on n’sait pas vu, alors je veux en profiter…

    Il termina sa phrase de son célèbre ton boudeur que je trouvais si mignon. Laissant de côté toutes mes pensées réalistes sur la mort, j’ouvris mes yeux. Ce fut là que je le vis, si proche de moi, son souffle chaud contre mon visage quelque peu blanchi par la neige. C’était lui. Plus aucun doute n’était possible. Lorsque ses beaux yeux bleus azurs croisèrent les miens, mes larmes ne purent s’empêcher de ruisseler de nouveau le long de mon visage. Ses bras s’enroulèrent autour de mon corps, et sa tête vint se poser sur mon épaule, me procurant une chaleur douce et agréable. Mais c’est alors que je lui posai la question qui me tourmentait, entre deux sanglots de joie.

    - Pour… Pourquoi… Pourquoi es-tu vivant ?

    Ses mains se crispèrent contre mon corps.

    - Je ne suis pas vivant, murmura-t-il d’un air sombre. C’est… il hésita un instant, mais se reprit. C’est toi qui es morte.

    Je… J’étais morte ? La tête me tourna, et je fus prise d’un vertige. Morte ? Mais comment ?

    Devinant surement mon trouble, il resserra doucement son étreinte, serrant un peu plus son corps contre le mien et me procurant une chaleur plus grande encore, mais qui ne parvint pas à me faire oublier ses derniers mots. Je posai la question qui me brulait les lèvres.

    - Comment suis-je morte ?

    - T’as gelé sur place, devant ma tombe…

    - Oh, je vois…

    Etrangement, je n’étais pas attristée par cette mort ridicule. Juste soulagée. Je n’aurai plus jamais à passer un autre de ces tristes noëls, seule, ma culpabilité et moi. Je n’aurai plus à supporter ces visages souriants et innocents, les lumières aveuglantes de ces décorations accrochées le long des grandes avenues, ces heures passées devant sa tombe, à repenser à tous ces moments passés avec lui. Ce noël-ci, je l’avais passé en sa compagnie. Mon regard se porta sur les petits flocons qui tombaient par  milliers sur nos deux corps enlacés, répandant une fraicheur que je sentais plus.

    - Lindy ?

    - Oui ?

    - Je t’aime.

    - … Moi aussi.

     


     

     

    C’est fini ! C’était comment ? J’attends vos avis !

     

    Un noël glacé


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  •  

    Face à face

     

    Bonjour à tous !

    J’ai écrit un nouveau truc ! Si si, juré ! En regardant un reportage (quand mon père a la télécommande…) Je vous laisse donc lire ceci sans vous déranger plus longtemps (lisez lentement, vous en aurez pas d’autres avant un moment).

     


     

     

    Pourquoi ? Pourquoi est-ce que cela doit se terminer ainsi ? J’observe un instant ton regard assassin qui laisse lui aussi apparaître une trace de tristesse. Mon fusil est braqué sur toi. Le tien est pointé sur ma gorge. Tu n’hésiteras pas. Moi non plus. Après tout, nous n’avons tous deux plus rien à perdre. Je me remémore ton visage candide, ta façon de repousser la mèche qui retombait toujours sur tes yeux en soufflant dessus, tes fous rires contagieux, ta joie de vivre… Mais tout ce que je vois en toi aujourd’hui, c’est ce sentiment contradictoire. Je le sais, car je le ressens moi-même.

    Ton sourire amer se transforme en un regard compatissant. Tu connais mes doutes. Mais tu ne peux te résoudre à attaquer, toi non plus. Nous restons là, et le resterons jusqu’à ce que l’un de nous puisse se résoudre à éliminer la personne qui lui a toujours été la plus chère.

     

    « Tu sais, même si on doit se séparer pour le moment, je serai toujours là, fit le petit garçon en posant délicatement sa main sur le cœur de sa sœur, et je te protègerai toujours… Et puis je suis sûr que tes nouveaux parents seront très gentils avec toi !

    - Oui, mais de toute façon, on se retrouvera bientôt, n’est-ce pas ?

    - Evidemment ! Les adultes ne peuvent pas nous séparer à jamais ! »

     

    Je me suis trompé. Et ce fut sûrement la pire erreur de ma vie. Nous voilà désormais ennemis. Contraints de nous battre jusqu’à ce que l’un de nous succombe. Je ne cherche pas à fuir cette réalité, juste à la repousser encore un peu. Toi aussi, je le sais. Je te connais mieux que quiconque, car, après tout, tu es la seule personne qui ait jamais compté pour moi. Un frère et une sœur séparés par ce monde injuste, ce doit être une terrible tragédie, non ? Je ne le sais plus moi-même.

    Je ne suis plus qu’une coquille vide, un outil dont la seule utilité est d’alimenter des guerres comme celles-ci. Tu l’es toi aussi, et tu le sais. Mon camp se bat pour la justice et mon sacrifice est un mal nécessaire à la création d’un monde meilleur. Pff… Ils ont sûrement dû te dire la même chose, quand tu as été engagée. Notre mort ne sert qu’à poursuivre une lutte inhumaine entre deux sociétés avides de pouvoir et de richesses, une continuelle lutte dont le prix est lourd… La vie…

    Ton visage se fige. Ta décision est prise. La mienne aussi. Il n’y a qu’une solution envisageable. Nous n’avons plus rien à perdre ici, nous nous retrouverons donc là où la mort nous mènera. Deux coups de fusils résonnent. A bientôt.

     


     

     

    Voilà.

    Rien de plus à dire. Ah, si ! J’ai écrit un texte pour noël, y a pas longtemps. Je risque donc de le poster bientôt (pas pour noël mais un peu avant parce que je vais à Paris !!). Enfin, j’vous préviens, c’est né d’une recherche avec ma meilleure amie, donc faut pas s’attendre à quelque chose d’extraordinaire. Juste un truc bizarre comme j’en fais beaucoup.

    Bref, merci à ceux qui ont lu jusqu’au bout, et à bientôt !

     

    Face à face

     


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  • Vue

     

    Bonjour ! (non non, je ne suis pas morte ^^’)

    J’ai surmonté ma panne d’inspiration !! Enfin, un peu. Je commence donc doucement avec un texte ridiculement minuscule…

     


     

    Voilà, je suis arrivée en haut. Je contemple la ville, ses immeubles, ses maisons, ses rues et ruelles… Mon regard se plonge dans les nuages cotonneux qui peuplent le ciel azur, avant de reporter mon attention sur les magnifiques collines avoisinantes. Un paysage sublime, merveilleux, un décor de rêve… Tu aurais surement aimé être là à mes côtés, toi aussi… Tu te serais arrêté, te serais assis sur cette barrière, m’aurais prise sur tes genoux, et aurait contemplé cette vue superbe, comme je le fais aujourd’hui. Mais malgré cette vision idyllique, je ne perds pas de vue mon objectif. Je dois te rejoindre. Il le faut. Je ne sais pas où tu te trouves, mais je ne peux pas demeurer une seconde de plus sans toi. Je laisse mon instinct me guider vers toi, laissant sans regret le paysage de rêve derrière moi, et je cours vers mon  seul et unique objectif… Te retrouver… A bientôt grand-frère, je t’aime et j’ai hâte de te revoir…

     


     

     

    Voilà ! A bientôt j'espère !


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