• Bonjour à vous !

    J’ai retrouvé mon inspiration ! Ouaip, ça doit être à cause de la déprime à l’idée de la rentrée… Les vacances sont passées si vite TT.TT ‘fin bref, voici le texte, bonne lecture !

     


     

     

    J’ai cherché à t’atteindre, toujours. Je savais bien que c’était impossible, mais pourtant, je continuais. Pourquoi ? Peut-être parce qu’au fond de moi, j’avais le sentiment qu’un jour, j’y parviendrais. Mais pourquoi toi, tu as abandonné si vite ? Je voulais te dépasser, au moins t’égaler, mais je n’ai maintenant plus aucune chance d’y arriver. C’est fini. Je n’ai plus aucune raison de me battre désormais. Alors je reste là, devant toi. Je sais que tu m’aurais dit de ne pas m’apitoyer sur mon sort, mais comprends-moi. Je ne suis pas aussi fort que toi. Je ne sais plus quoi faire. Mon but s’est envolé aussi facilement qu’un grain de poussière. Comme toi. Tu m’attendais, je le voyais bien. Tu attendais que je te dépasse. Tu attendais un rival digne de ce nom. Lorsqu’on m’a appris la nouvelle, non, je n’y ai pas cru. Tu étais l’être parfait, tu ne pouvais pas mourir ainsi, si simplement. Aucune maladie ne pouvait venir à bout de toi. C’était impossible, n’est-ce pas ? Alors pourquoi est-ce que je suis là, devant une tombe où ton nom est inscrit ? Est-ce une erreur ? Oui, je sais bien que je dois regarder la réalité en face. Mais tu étais celui qui me donnait le courage d’avancer, de travailler encore et encore. Je suis le meilleur maintenant, c’est vrai. Mais j’ai le sentiment de ne pas avoir atteint cette place par moi-même. Je ne suis qu’un remplacent. Tu m’aurais dit de t’oublier, de faire ma vie sans toi. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas oublier celui qui m’a poussé à avancer, qui a donné un sens à cette pauvre existence qu’est la mienne. Merci à toi. Je ne t’oublierai pas. Mais je me relèverai, et affronterai cette nouvelle réalité. Pour toi, pour nous deux. Parce que tu l’aurais voulu.

     


     

     

    Alors ? C’était comment ? Dîtes-moi ^^

    Bye-bye ~

     

     


    6 commentaires
  • Le devin, le roi et le géranium

    Bonjour, bonjour, chers lecteurs. Je me suis inscrite récemment (en début d’après-midi, pour être précise) à des sortes de jeux qui arrivent miraculeusement dans ma boîte mail, chaque semaine. J’ai donc essayé le premier qui consistait à écrire un texte d’environ 600 mots contenant impérativement les mots vert-Afrique-devin-déchu-crabe-crue-géranium. Bon, déjà, l’histoire est… Hem… Bref. Mais le plus difficile, c’était certainement la limite imposée d’environ 600 mots. La fin est donc… Très rapide. Enfin, je vous laisse à votre lecture ^^

     


     

     

    Il était une fois un devin. Ce n’était pas un devin très connu dans ce pays, car il revenait d’un long voyage dans l’Afrique lointaine afin de prédire une crue qui devait d’après lui dévaster l’Egypte. Ce devin déchu n’était qu’un charlatan, vous l’aurez deviné, si bien que ce qui lui arriva l’étonna lui-même au plus haut point. Il avait décidé de venir dans ce pays, gouverné par un roi qui croyait plus que tout en la magie de la divination. Le devin avait besoin d’argent, il s’était donc dit qu’il pourrait tromper cet homme crédule. Il frappa donc à la porte du château, où l’un des gardes l’accueilli à bras ouverts.

     - Oh, vous êtes devin ? Vous tombez à point, mon ami ! le garde l’entraina à sa suite. Notre roi est désespéré ! Connaissez-vous le fameux emblème de notre beau pays ? Mais si, vous savez, le géranium royal ! Eh bien, il dépérit à vue d’œil ! Je vous en prie, aidez-nous !

    Le charlatan fut conduit à la salle royale, où un petit homme chétif l’attendait, assis sur un trône bien trop grand pour lui. Le roi – même si on pouvait en douter en voyant sa faible carrure – était si pâle, ses cernes si prononcées, ses cheveux si blancs et peu nombreux, que le devin se dit immédiatement qu’il était malade. A côté de lui se trouvait une belle plante, un géranium, si étincelant de beauté, d’un rouge si intense qu’il en faisait presque mal aux yeux. Le roi se leva difficilement, se tenant à l’un des accoudoirs pour ne pas tomber, et prononça ces quelques mots d’une voix à peine audible, tout en désignant le beau géranium de son doigt tremblotant :

     - Cher ami, je vous en prie, dîtes-moi si cette plante s’en sortira...

    Le faux devin resta abasourdi quelques secondes. Mais cette plante allait très bien, c’était de la santé du roi qu’il fallait se préoccuper ! Il se sentit indigné par le manque d’intérêt de la cour pour leur souverain, mais surtout par leur inquiétude au sujet de la plante. Il n’avait jamais vu un géranium aussi magnifique, aussi parfait, et eux pensaient qu’il dépérissait ! Ce royaume n’était-il donc peuplé que de fous ? Le devin s’apprêtait à riposter, mais le garde le questionna :

     - De quoi avez-vous besoin pour voir le futur ? Nous vous l’apportons immédiatement.

     - Heu… le charlatan était encore sous le choc de l’idiotie de la situation. Donnez-moi… il regarda autour de lui, et ses yeux se posèrent sur le grand buffet situé au fond de la salle. Apportez-moi ce buffet, je choisirai l’animal le plus approprié pour lire l’avenir.

    On porta donc le buffet devant le devin, qui fit semblant de l’examiner avec soin. N’étant qu’un charlatan, il savait bien que n’importe quoi ferait l’affaire, mais il se devait de paraître très concentré. Il finit par désigner l’énorme crabe qui se trouvait devant lui. On lui donna un couteau dont il se servit pour charcuter le crustacée au hasard, même si ses gestes paraissaient très précis et sûrs d’eux. Il observa les entrailles du crabe, réfléchissant à ce qu’il allait inventer. Et puis, finalement, il se dit qu’il allait dire la vérité, car il ne pouvait ignorer la faiblesse du roi.

     - Messieurs ! s’écria-t-il en levant les bras au ciel. Cette magnifique plante à la fleur d’un rouge intense et à la tige d’un vert pur est en parfaite santé. Ce dont vous devez vous inquiéter, c’est de votre roi ! Je vous prédis que dans dix jours, il ne sera plus de ce monde !

    Le devin fut immédiatement chassé du château. Dix jours plus tard, il entendit par hasard la nouvelle de la mort du roi…

     


     

     

    Fini ! Donnez-moi votre avis, vos critiques, commentaires, déclarations d’amour, tout ce que vous voulez !

     

    Le devin, le roi et le géranium


    7 commentaires
  • Promenade parmi les étoiles

    Bonjour à vous, et désolée pour l’attente (comme toujours, je prends trois plombes pour me décider quoi écrire). Voici un texte dont le thème m’a été proposé par ma p’tite sœur de cœur, j’espère y avoir bien répondu. Bonne lecture ^^

     


     

     

    Je fis quelque pas sur cet étrange sol qui n’en était pas vraiment un. Je marchais dans le vide de l’espace, naviguant entre les planètes et les météores. Aveuglément guidée par la fascinante lumière de l’univers, je suivais mon instinct qui me conduisait à travers cet Univers étrange et angoissant. Je n’étais pas perdue, je le savais, mais je ne savais absolument pas où j’allais. Je dépassai une immense planète semblable à la mienne, avant de marcher à côté d’un anneau de poussières et d’objets en tous genres. J’avançais encore et encore dans l’immensité qui s’offrait à moi. Mes pas me conduisirent vers une petite lune, isolée, posée loin de l’agglomération des planètes et des étoiles lumineuses. Un petit monde à part, où pieds se posèrent délicatement.

    Je m’assis dans l’herbe fraiche, et mon corps se laissa lentement glisser jusqu’à ce que je me retrouve sur le dos. Je laissai d’abord mon regard se promener dans ce monde uniquement composé d’une immense prairie qui s’étendait à perte de vue. Puis je me pris à observer le ciel. De là où j’étais, je pouvais clairement voir trois lunes qui me semblaient bien trop proches par rapport à la lune de la Terre. Plus loin, je pouvais distinguer une bonne dizaine de planètes clairement identifiables, et puis, une multitude de petits points lumineux qui peuplaient le sombre ciel.

    Et puis, la fameuse question surgit. Mais où étais-je donc ? Pourquoi, et surtout comment étais-je arrivée ici ? Je n’étais qu’une simple terrienne, pas très calée en astronomie d’ailleurs. Et puis, théoriquement, n’était-ce pas impossible de se déplacer normalement dans l’espace ? Ma vision se troubla soudain, les astres disparurent, l’herbe fraiche se changea en un simple matelas, et je me retrouvai dans ma chambre, mon réveil sonnant la douce mélodie qui me rappela que j’étais bien sur Terre, et que je devais aller à l’école, accessoirement.

     


     

     

    Voilà, les avis quels qu’ils soient sont toujours les bienvenus. Bon, ben au revoir… *retourne dans son état de sommeil intense*

     

    Promenade parmi les étoiles


    5 commentaires
  • Ne te retourne pas

     

    Bonjour !

    Je viens vous voir avec un nouveau texte, venu sans raison. Je le trouve un peu étrange, mais j’espère qu’il vous plaira !

     


     

     

    Tu marches doucement dans la nuit noire, tenant fébrilement ta seule source de lumière dans ta main tremblante. Tu t’arrêtes. Tu ne sais pas où aller. Cette forêt est-elle sûre ? Ce bâtiment n’est-il pas dangereux ? Tu n’as pas le temps de réfléchir. Tu veux à tous prix faire demi-tour, mais tu ne peux pas. Un pas en arrière, et c’est la fin. Dépêche-toi, le temps presse. As-tu choisi ? Oui. Tu te diriges lentement vers la bâtisse, guettant le moindre bruit suspect. Tu ouvres la porte, et cherches un interrupteur. Ne te fatigue pas, la lumière ne s’allumeras pas. Tu n’as plus le temps. Avec ta petite lampe de poche, tu t’engouffres dans ce couloir sombre. Tu trembles si fort. De qui as-tu peur ?

    Finalement, tu trouves ce bâtiment bien plus effrayant que la forêt. Mais tu ne dois pas faire demi-tour. Tu ne peux reculer, ne serait-ce qu’un peu, ou c’est la fin. Tu presses le pas, cherchant sûrement une autre sortie. La sueur perle sur ton front. Tu sais bien que le temps est presque écoulé. Il va te trouver. Tu ouvres les portes à la volée. Tu doutes. Il y-a-t-il une sortie ? Oui, tu l’as trouvée. Tu prends une bouffée d’air frais, avant de continuer ta route. Ta source de lumière faiblit. Le temps presse. Il te cherche déjà. Mais qui est donc cette personne qui te veut du mal ?

    Tu marches entre les arbres sombres qui projettent leurs ombres sur le sol. Est-ce qu’il t’a déjà rattrapé ? Tu es à l’affut du moindre signe de sa présence. Une pomme tombe sur le sol. Tu t’arrêtes, tétanisée, et te retiens de peu de hurler. Il t’aurait repéré immédiatement. Après quelques secondes pour te remettre de tes esprits, tu reprends ta route. Tu vas de plus en plus vite. Tu trébuches. Ta lampe tombe lourdement au sol, s’éteignant définitivement. Tu as perdu ta lumière. Quelques larmes coulent le long de tes joues, mais tu te ressaisis. Tout n’est pas encore fini. Tu as encore une chance de survivre. De survivre à qui ?

    Il fait noir, tu ne vois plus rien. Tes pas sont hasardeux, tu buttes à chaque racine. Tu t’enfuis, mais vers où ? Tu n’as donc pas remarqué que tu avais fait demi-tour ? Non. Tu t’arrêtes dans une clairière éclairée par la faible lueur de la lune qui se cache peu à peu derrière les nuages noirs. Il est là. C’est la fin. Tu tombes à genoux, tandis qu’il s’approche de toi. C’est fini. Tu as perdu. Le couteau s’enfonce dans ta poitrine. Il sourit, triomphant. Tu es morte, il a gagné. Mais qui est donc ce meurtrier ? Je crois bien que c’est moi.

     


     

     

    Fini !

    C’était bizarre, non ? Bref, donnez-moi votre avis !

    Au fait, j’en profite pour faire ma p’tite pub et mon racontage de vie par la même occasion. Oui, donc, je disais : j’ai été interviewée par Swirl ! Je vous invite à aller voir par ici ^^

    Ciao~

     

     

    Ne te retourne pas

     


    7 commentaires
  • Bouteille à la mer

    Bonjour !

    Je viens vous voir aujourd’hui avec une petite lettre sans objectif (c’est le cas de le dire). Bonne lecture !

     


     

     

    Cher inconnu, toi qui a trouvé cette lettre,

     

    Ceci n’est pas une déclaration de paix, de remerciement, de deuil ni même de pardon. Ce n’est pas une déclaration d’amour, ni un discours d’écologie, encore moins un SOS. Ce n’est pas non plus un message de soutien ni de solidarité, de solitude ou de tristesse. Ce n’est pas par gentillesse que j’écris cette missive, ni par animosité. Ce n’est pas par courage que je griffonne ces quelques mots sur ce papier sale, face aux vagues qui déchirent la plage, les cheveux flottants au vent marin. Je ne souhaite pas faire passer un message, ni laisser une trace dans l’histoire. Non, je ne veux rien de cela, car je ne sais même pas ce que je veux.

    Tu dois te dire, cher inconnu, que cette lettre n’a pas d’objectif. Cependant, ne cesse pas tout de suite ta lecture, je t’en prie. Toi qui a ramassé cette bouteille sur ta plage et posé tes yeux sur la missive qu’elle contenait, je veux te dire quelque chose. C’est quelque chose que je juge important, même si tu ne penses peut-être pas de la même façon que moi. Je n’ai pas la prétention de vouloir faire passer un message, de quelque nature qu’il soit. Je souhaite juste me confier à quelqu’un, dans l’espoir que ma pensée de s’évanouisse pas en même temps que moi. Alors, je t’en supplie, ne repose pas ce bout de papier tout de suite, pas avant que tu n’aies compris ce que je veux te transmettre.

    Ne laisse pas tomber ce en quoi tu croies. J’ai moi-même abandonné. Je ne crois plus en rien. Je vais bientôt quitter ma plage de sable fin, sous ces nuages sombres et ces vagues se brisant avec toujours plus de force contre le sol, pour rejoindre l’au-delà. J’ai vécu une vie heureuse, mais qui n’aura été qu’un long fleuve uniforme et sans couleurs. Je ne sais plus ce que je veux. Je n’ai plus d’objectif. Je ne souhaite pas que cela t’arrives, car la vie, ce n’est pas seulement ton cœur qui bat dans ta poitrine. C’est bien plus que ça.

    Au cours de ta lecture, tu t’es arrêté. Tu as fait une pause dans le courant de ta vie pour comprendre ce que je souhaitais faire parvenir jusqu’à toi. Je ne quitterai pas ce monde sans avoir jamais eu d’objectif. Car désormais, mon objectif, c’est ton bonheur. Merci, et adieu.

     

    Une anonyme parmi tant d’autres.

     


     

     

    Voilà !

    C’était ma petite lettre sortie de nul part ^^ Donnez-moi votre avis !

    Bouteille à la mer


    8 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique